Trouver la meilleure option pour faire garder nos enfants peut être source de stress. Je suis passée par là quand Mademoiselle M est née et quand nous sommes rentrés des Etats-Unis. Le choix du mode garde à Paris est complexe : peu de places en crèche et d’assistantes maternelles.
J’ai exploré toutes les options possibles sur Paris.
Trouver une garde sur Paris :
Ils existent plusieurs options : la crèche, la garde par une assistance maternelle, la garde à domicile (simple ou partagée). Je ne vais pas m’étendre sur les 2 premières options car je n’y ai pas eu recours.
Mon expérience de recherche de garde partagée à temps plein :
A l’époque de la naissance de Mademoiselle M, nous vivions dans le 2ème arrondissement de Paris. Nous avions bien évidemment fait une demande de place en crèche qui n’a pas aboutie. Et, il n’y avait que deux assistantes maternelles dans tout le 2ème arrondissement, nous avons donc très vite abandonné cette idée.
Nous nous sommes donc lancés dans l’aventure : trouver une famille pour faire une garde partagée et trouver une nounou.
A mon sens, le plus dur est de trouver une famille avec qui les horaires et la philosophie de garde fonctionnent. Nous avons dû faire des concessions pour trouver la bonne famille : elle vivait à 10min à pied et a tenu à ce que la garde se passe intégralement chez elle. Par contre côté horaires, âge des enfants (un petit garçon naît trois semaines avant Mademoiselle M) et vision des missions de la nounou, ça matchait parfaitement.
Trouver ensuite la nounou a été plus simple. Nous avons fait des demandes à des agences et parallèlement nous avons posté une annonce. Au final, nous avons trouvé par nous-même en ne rencontrant en entretien qu’une seule personne (les entretiens téléphoniques sont déjà un bon premier filtre).
Au cours des deux ans de garde partagée, il y a bien évidemment eu quelques petites tensions sur les jours de vacances et de RTT de la nounou par exemple, ce qui je pense est normal. La clé du succès en garde partagée est le dialogue avec l’autre famille.
Mon expérience de recherche de garde simple à temps partiel :
A notre retour des Etats-Unis, Mademoiselle M et Mister G étaient en âge d’aller à l’école. Il nous fallait donc une garde pour l’après école et le mercredi après-midi. La contrainte principale est que, nos enfants étant bilingues français-anglais, nous souhaitions une personne native d’un pays anglophone.
Pour la première année, nous sommes passée par une agence spécialisée en placement de nounou anglophone. Parallèlement, j’avais fait des recherches pour être l’employeur direct mais c’était resté infructueux. L’agence nous a proposé un profil 2 semaines avant la rentrée des classes, soit 2 mois après notre demande de recherche (entre temps, je n’avais eu aucun contact de la part de l’agence). La nounou avait de l’expérience, était anglaise et nous avons assez vite sympathisé. Par contre, j’ai été très déçue du suivi par l’agence : pas de réponse à mes emails, pas de suivi personnalisé, difficulté pour recevoir les documents officiels.
Ce type de garde est facturé environ 27€/h. Il faut savoir qu’en passant par une agence, vous bénéficiez de la déduction d’impôt à 50% et d’une aide de la CAF bien plus importante que si vous étiez l’employeur direct. Donc, si votre besoin en nombre d’heures n’est pas très important, cette option peut tout de même être économique.
Je trouve que passer par une agence ne simplifie pas vraiment le côté administratif, il vous restera toujours des démarches pour valider les heures de la nounou et faire les demandes d’aides de la CAF chaque mois. Par contre, si vous recherchez un profil bien particulier, les agences peuvent être une grande aide.
Pour la deuxième année, j’ai décidé de mis prendre tôt dans la recherche et de trouver quelqu’un par moi-même, toujours avec l’idée de trouver une personne anglophone. J’ai posté des annonces sur des groupes Facebook, sur Leboncoin, sur divers sites de nounou et sur Craiglist (équivalent de Leboncoin américain). Je n’ai jamais payé pour consulter une annonce ou en posté une. C’est par le biais Craiglist que j’ai eu le plus de réponses intéressantes pour la garde en langue anglaise.
Je souhaitais trouver un ou une étudiante, mais en général en juin, ils n’ont pas leur planning pour la rentrée donc impossible de savoir s’ils peuvent travailler les mercredi après-midi. J’ai finalement trouver quelqu’un de super, travaillant déjà à mi-temps le matin et donc disponible pour l’après école et les mercredis après-midi.
Vérifications à effectuées :
Il faut toujours demander des références et appeler ces contacts pour vérifier si la personne est sérieuse.
L’autre point important est la vérification des papiers, en particulier dans la recherche d’une personne anglophone ou autre. Le paradoxe français fait que vous pouvez être illégalement sur le territoire français, et donc ne pas avoir le droit de travailler mais être en possession d’un numéro de sécurité social. J’ai eu beaucoup de personne qui m’affirmait que le fait d’avoir un numéro de sécurité social leur permettait de travailler en France. Technique, oui, il est possible de déclarer quelqu’un dans cette situation sur Pajemploi, par contre c’est illégal. En cas de vérification, vous risquez une amende.
Pour travailler en France, il faut que la personne soit de nationalité européenne, ou ait un visa lui permettant de travailler (un visa étudiant permet de travailler jusqu’à 20h/semaine) ou une carte de séjour. Pour vérifier l’authenticité des papiers, vous devez prendre contact avec la préfecture du lieu d’embauche.
Si vous passez par une agence, ces différentes vérifications sont à sa charge vu que vous n’êtes pas l’employeur.
Coût et déclaration :
Pour faire l’ensemble des simulations du coût de la garde, le site de Pajemploi est votre meilleur ami. De même, vous y trouverez des contrats vierges pour CDD et CDI.
La garde partagée ne coûte pas beaucoup plus chère que la crèche et est plus flexible (la nounou garde les enfants malades par exemple). Vous touchez des aides de la CAF et vous avez 50% de déduction d’impôt dans la limite de 12 000 €, majorée de 1 500 € par enfant supplémentaire.
Les aides de la CAF restent les mêmes que vous soyez en garde simple ou en garde partagée. Elles dépendent de vos revenus, du nombre d’enfants ainsi que de leur âge. Pour pouvoir toucher les aides de la CAF, il faut une garde a minima de 16h / mois.
La déclaration se fait sur Pajemploi. En garde partagée, vous ne déclarez que la moitié des heures de la nounou, l’autre moitié étant déclarée par l’autre famille. En garde simple, vous déclarez l’ensemble des heures.
A travers mes différentes expériences, je suis devenue une prode la garde à domicile à Paris : optimiser le coût, trouver la perle rare, déclarer les revenus, etc…
J’ai exploré toutes les options possibles sur Paris.
Trouver une garde sur Paris :
Ils existent plusieurs options : la crèche, la garde par une assistance maternelle, la garde à domicile (simple ou partagée). Je ne vais pas m’étendre sur les 2 premières options car je n’y ai pas eu recours.
Mon expérience de recherche de garde partagée à temps plein :
A l’époque de la naissance de Mademoiselle M, nous vivions dans le 2ème arrondissement de Paris. Nous avions bien évidemment fait une demande de place en crèche qui n’a pas aboutie. Et, il n’y avait que deux assistantes maternelles dans tout le 2ème arrondissement, nous avons donc très vite abandonné cette idée.
Nous nous sommes donc lancés dans l’aventure : trouver une famille pour faire une garde partagée et trouver une nounou.
A mon sens, le plus dur est de trouver une famille avec qui les horaires et la philosophie de garde fonctionnent. Nous avons dû faire des concessions pour trouver la bonne famille : elle vivait à 10min à pied et a tenu à ce que la garde se passe intégralement chez elle. Par contre côté horaires, âge des enfants (un petit garçon naît trois semaines avant Mademoiselle M) et vision des missions de la nounou, ça matchait parfaitement.
Trouver ensuite la nounou a été plus simple. Nous avons fait des demandes à des agences et parallèlement nous avons posté une annonce. Au final, nous avons trouvé par nous-même en ne rencontrant en entretien qu’une seule personne (les entretiens téléphoniques sont déjà un bon premier filtre).
Au cours des deux ans de garde partagée, il y a bien évidemment eu quelques petites tensions sur les jours de vacances et de RTT de la nounou par exemple, ce qui je pense est normal. La clé du succès en garde partagée est le dialogue avec l’autre famille.
Mon expérience de recherche de garde simple à temps partiel :
A notre retour des Etats-Unis, Mademoiselle M et Mister G étaient en âge d’aller à l’école. Il nous fallait donc une garde pour l’après école et le mercredi après-midi. La contrainte principale est que, nos enfants étant bilingues français-anglais, nous souhaitions une personne native d’un pays anglophone.
Pour la première année, nous sommes passée par une agence spécialisée en placement de nounou anglophone. Parallèlement, j’avais fait des recherches pour être l’employeur direct mais c’était resté infructueux. L’agence nous a proposé un profil 2 semaines avant la rentrée des classes, soit 2 mois après notre demande de recherche (entre temps, je n’avais eu aucun contact de la part de l’agence). La nounou avait de l’expérience, était anglaise et nous avons assez vite sympathisé. Par contre, j’ai été très déçue du suivi par l’agence : pas de réponse à mes emails, pas de suivi personnalisé, difficulté pour recevoir les documents officiels.
Ce type de garde est facturé environ 27€/h. Il faut savoir qu’en passant par une agence, vous bénéficiez de la déduction d’impôt à 50% et d’une aide de la CAF bien plus importante que si vous étiez l’employeur direct. Donc, si votre besoin en nombre d’heures n’est pas très important, cette option peut tout de même être économique.
Je trouve que passer par une agence ne simplifie pas vraiment le côté administratif, il vous restera toujours des démarches pour valider les heures de la nounou et faire les demandes d’aides de la CAF chaque mois. Par contre, si vous recherchez un profil bien particulier, les agences peuvent être une grande aide.
Pour la deuxième année, j’ai décidé de mis prendre tôt dans la recherche et de trouver quelqu’un par moi-même, toujours avec l’idée de trouver une personne anglophone. J’ai posté des annonces sur des groupes Facebook, sur Leboncoin, sur divers sites de nounou et sur Craiglist (équivalent de Leboncoin américain). Je n’ai jamais payé pour consulter une annonce ou en posté une. C’est par le biais Craiglist que j’ai eu le plus de réponses intéressantes pour la garde en langue anglaise.
Je souhaitais trouver un ou une étudiante, mais en général en juin, ils n’ont pas leur planning pour la rentrée donc impossible de savoir s’ils peuvent travailler les mercredi après-midi. J’ai finalement trouver quelqu’un de super, travaillant déjà à mi-temps le matin et donc disponible pour l’après école et les mercredis après-midi.
Vérifications à effectuées :
Il faut toujours demander des références et appeler ces contacts pour vérifier si la personne est sérieuse.
L’autre point important est la vérification des papiers, en particulier dans la recherche d’une personne anglophone ou autre. Le paradoxe français fait que vous pouvez être illégalement sur le territoire français, et donc ne pas avoir le droit de travailler mais être en possession d’un numéro de sécurité social. J’ai eu beaucoup de personne qui m’affirmait que le fait d’avoir un numéro de sécurité social leur permettait de travailler en France. Technique, oui, il est possible de déclarer quelqu’un dans cette situation sur Pajemploi, par contre c’est illégal. En cas de vérification, vous risquez une amende.
Pour travailler en France, il faut que la personne soit de nationalité européenne, ou ait un visa lui permettant de travailler (un visa étudiant permet de travailler jusqu’à 20h/semaine) ou une carte de séjour. Pour vérifier l’authenticité des papiers, vous devez prendre contact avec la préfecture du lieu d’embauche.
Si vous passez par une agence, ces différentes vérifications sont à sa charge vu que vous n’êtes pas l’employeur.
Coût et déclaration :
Pour faire l’ensemble des simulations du coût de la garde, le site de Pajemploi est votre meilleur ami. De même, vous y trouverez des contrats vierges pour CDD et CDI.
La garde partagée ne coûte pas beaucoup plus chère que la crèche et est plus flexible (la nounou garde les enfants malades par exemple). Vous touchez des aides de la CAF et vous avez 50% de déduction d’impôt dans la limite de 12 000 €, majorée de 1 500 € par enfant supplémentaire.
Les aides de la CAF restent les mêmes que vous soyez en garde simple ou en garde partagée. Elles dépendent de vos revenus, du nombre d’enfants ainsi que de leur âge. Pour pouvoir toucher les aides de la CAF, il faut une garde a minima de 16h / mois.
La déclaration se fait sur Pajemploi. En garde partagée, vous ne déclarez que la moitié des heures de la nounou, l’autre moitié étant déclarée par l’autre famille. En garde simple, vous déclarez l’ensemble des heures.
A travers mes différentes expériences, je suis devenue une prode la garde à domicile à Paris : optimiser le coût, trouver la perle rare, déclarer les revenus, etc…
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